Cette NC, pardon, NK, avait pour objectif, je cite, de "tremper son cul dans l'Océan sur la côte Basque le mercredi et de se foutre du sable dans la raie sur une plage de Méditerranée le dimanche". On sent directement le côté poète raffiné des zorganisateurs...
Particularité de cette édition: elle était itinérante, en débutant à Saint-Jean-de-Luz et en se terminant en Espagne, à El Port de la Selva. Le départ s'est fait sous la pluie, le passage du col de la Pierre Saint-Martin s'est fait dans le brouillard (visibilité limitée à 10 m: on en reparlera longtemps, de ce col), en première, warnings allumés, sur la neige, et l'arrivé en Espagne sous un soleil éclatant.
Les Pyrénées se sont révélées être un paradis pour les motards: des cols biens sûrs, mais surtout des routes viroleuses à souhaits comme la D618 qui arrive à Amélie-les-Bains: 43 km de virolos ! Pas trop d'animaux sur les routes, des revêtements globalement corrects, bref, de quoi s'éclater.
La plus grande partie du trajo s'est faite dans des parties désertes, sans trop de trafic ni de mobilhomes, où même les stations services étaient rares: en quasi panne sèche à Massat, j'ai dû faire faire 18 km pour rejoindre la pompe à essence la plus proche, obligé de parcourir la vallée de l'Arac et ses virolos en A/R. Terrible obligation que de faire 36 km de virolos juste après le déjeuner et avant le départ de l'étape ;-)
La météo, lors du passage du col de la Pierre Saint-Martin
Photo: Maarcool
Autre particularité: une organisation réduite au strict minimum (avec un côté presque puriste à ce niveau). Ambiance calme, détendue: le faible nombre de participants (moins de 100 à comparer aux 250 et plus de la NC2K) a favorisé les retrouvailles. Pas trop de chutes (juste une, semble-t-il, sans autre dommage qu'un carénage abîmé), bref, 3 journées sympas, qui resteront dans les souvenirs.
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