Saisi d'une envie raisonnable de naviguer confortablement et au chaud, j'avais décidé de m'offrir une escapade en février 2012 à Tenerife: une semaine de navigation sur un spacieux catamaran de 16 m. Température locale: 18 °C. Le bonheur quoi...
Le vol de départ était prévu le samedi à 6:30 h. Vendredi 15:00 h, le téléphone se fait entendre: "le catamaran a été abîmé lors d'une manœuvre au port, le stage est annulé" .
Puisque mes congés étaient bloqués, le choix était réduit: une semaine à la maison, en profitant des températures glaciales qui sévissaient alors sur le nord-ouest de l'Europe, ou une semaine de voile en Bretagne de type "Horizon intensif".
Adieu catamaran aux innombrables m², l'esquif sélectionner était un Pogo 8,50, plus sportif et plus roots.
Adieu températures printanière: il faisait -4 °C arrivé à Paimpol. Heureusement, la vague de froid touchait à sa fin: il a cessé de geler à partir du lundi.
La navigation nous a emmené de Paimpol à l'île de Bréhat, pour un mouillage à "La Chambre", avant de remonter le Trieux jusqu'à Lézardrieux.
Le lendemain, après une petite séance de prises de coffre sur le Trieux, nous avons fait route vers Saint-Quay-Portrieux (et ses sanitaires chauffés: un bonheur après deux jours plutôt glacials et une journée au près... sur un bateau fait pour des allures portantes.
La journée de mardi allait nous mener à Saint-Malo, pour une arrivée de nuit. L'écluse donnant accès au bassin Vauban a été passée vers 22:00 h. Sympa, l'arrivée sous les remparts de la vielle ville !
L'étape du lendemain était plutôt reposant: nous allions simplement à Saint-Cast. Là-bas, nous avons opéré une petite sortie de nuit afin d'occuper la journée.
Le lendemain s'annonçait plus sportif: beaucoup de près pour rejoindre Bréhat, avec, à nouveau, une arrivée de nuit... et un mouillage à "La Chambre". Chemin faisant, nous avons rencontré un groupe de dauphins.
La semaine s'est terminée le lendemain, nous étions de retour à l’écluse de Paimpol à 14:00 h.
Bilan de la semaine: si l'on omet les voiliers des Glénans, nous n'avons croisé en tout et pour tout que 2 voiliers sur l'eau... La Bretagne, en février, n'attire que les mordus !